vendredi 6 mai 2016

Intervention au Club de la Presse



























Souvenir, récent, d'un petit passage par le Club de la Presse. (J'y pense un peu tous les jours tant l’exercice m'était compliqué - j'écris - j'évacue)
Étaient invités d'autres personnes, chacun fort d'une expérience, à son endroit, fort d'un parcours de vie, parfois d'une science (il y avait un historien par exemple...) autant de témoignages qu'il nous a été demandé, à tous, de communiquer à d'autres (le public de professionnels présents) qui à leur tour iraient à la rencontre d'élèves d'une (de plusieurs?) école(s) de Lunel. La question du radicalisme, au cœur de la préoccupation. (Question que je n'ai pas abordé de front / trop complexe)
C'était rude ! Mais la tentative, leur projet, pas simple non plus. Mais je n'avais pas besoin de tout comprendre de la démarche pour accepter de les rejoindre, le temps d'une discussion, en la qualité d'habitant d'un quartier populaire qui aimerait, en jurant que d'autres aussi, être abordé avec le plus d'humilité possible par ces derniers. Avec des questions, formulées sans la réponse à l'intérieur.
Bref, aller à la rencontre de ces lycéens, sans gros sabots. Prêt à tout entendre. A tout recevoir / et garder! / de ce qu'on va entendre. Y aller avec cette patience aussi pour entendre (si une colère devait s'exprimer) les raisons qui la portent. Et surtout, il me semble, ne pas y aller, pas quand on est journaliste, en redresseur de torts.
Cette presse qui au contact du monde le modifie, plus qu'elle nous le raconte, nous fait du tort. A eux. A leur profession. A tous.
C'était une intéressante discussion.

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